Les annales de la Compagnie Noire, 6, La pointe d'argent, G. Cook

"Pendant ce temps, ce couillon de Corbeau musardait au beau milieu de la pagaille en s'imaginant qu'il allait pouvoir retourner vers elle et tout reprendre comme si de rien n'était. Gros couillon. J'en sais plus long sur la sorcellerie qu'il n'en saura jamais sur les femmes. Elle avait les larmes aux yeux en partant. Elle conservait certains sentiments à son égard. Mais pas question de s'en ouvrir et de risquer de se faire piéger à nouveau. Et lui est resté là comme deux ronds de flan à la regarder s'éloigner. Incapable de piger pourquoi elle lui faisait ça. Gros couillon."

Les annales de la Compagnie Noir, tome 6 : La pointe d'argent de Glen COOK

"Ils ont tué sans mobile, pour le plaisir du geste, pour le sentiment de puissance que procure la destruction. Par pure méchanceté : il en existe de trop de ces salopards-là. "

Les annales de la Compagnie Noire, Tome 6 : La pointe d'argent de Glen COOK

"Cela lui rappelait d'ailleurs un adage qu'il avait entendu quelque vieux sage professer. À propos des trois étapes d'un empire, les trois générations. D'abord surgissaient les conquérants, irrépressibles dans la guerre. Puis venaient les administrateurs qui cimentaient les acquis en un édifice apparemment inébranlable et éternel. Ensuite arrivaient les gaspilleurs dépourvus de tous sens des responsabilités, qui dilapidaient le capital de leur héritage en futilités et vices. Et se faisaient remplacer par d'autres conquérants. "

Les annales de la Compagnie Noire, Tome 6 : La pointe d'argent de Glen COOK